L’erreur de Darwin

Source : Julie Couvreur – Une Autre Réalité

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4 comments

  • Bon. Il y a me semble-t-il longtemps (relativement, une vingtaine d’années, sûrement plus) que nous savons que l’homme de Néandertal n’est en quelque sorte « qu’un cousin », assez proche pour qu’il soit arrivé des unions fécondes entre les deux lignées.
    Par le laborieux système des essais et erreurs, éliminant les essais inefficaces, on peut concevoir par exemple la difficile élaboration des yeux, à partir de simples taches sensibles au départ : taches qui peu à peu se sont protégées dans des nacelles plus mobiles et protectrices (voir les yeux des escargots par exemple, alors que déjà l’œil du requin est bien plus élaboré : ce qui indique que, bien que moins adéquat en apparence, l’œil de l’escargot perdure). Un même besoin peut fort bien aboutir à différentes solutions, pertinentes selon le contexte. Le même système à solutions diverses peut s’appliquer au cœur, à la peau, à la bouche, à toutes les fonctions même minuscules en apparence qui font qu’un corps fonctionne.
    Certes le nombre de chaînons manquants est sans doute colossal, peut-être comme le suggère le conférencier parce qu’on ne cherche pas au bon endroit. Significatif est l’apport qu’a constitué la découverte de Toumaï, datant à la louche de sept millions d’années, , bien plus au nord-ouest que Lucy (3,2 millions d’années). Ces ancêtres ne nous disent qu’une chose : avec le temps les animaux se déplaçaient de milliers de kilomètres, ce qui donne des possibilités bien plus grandes de recherches à approfondir, parallèlement au postulat de la vraie science. Plus on cherche, plus on constate qu’on en sait peu. Darwin était un vrai scientifique, sujet au doute méthodique. Il est symptomatique que lui-même ait élaboré une théorie, pour aussitôt après faire tout pour la démolir.
    La science est une chaîne : elle avance maillon par maillon, et chacun de ceux-ci la fait avancer dans une direction parfois totalement imprévue. Il est très dommageable que le brouet servi au grand public soit souvent une remâchée de notions présentées comme définitives par des « scientifiques de plateau » au savoir d’autant plus catégorique qu’il est réduit.
    En tout cas, pour nos jeunes qui se destinent à la Recherche, il est clair que, malgré de magnifiques défricheurs, la Science les attend pour débroussailler encore plus large, même sur des points que l’on pouvait penser comme acquis : voir par exemple la théorie des quanta, qui n’en est qu’à ses premiers balbutiements, et dont on ne sait pas du tout ce qu’elle pourra apporter. Il faut seulement espérer que les financements de ces recherches de plus en plus complexes seront assurées, même si c’est « en pure perte » pour un esprit mercantile qui ne voit que la rentabilité à court terme.

  • Peter

    On le constate sans cesse, que le pognon nuit a la vraie science.
    Les chainons manquants vont d’ailleurs étres « remplacés » par des chainons synthétiques…

    Terminé !
    Finie la Vraie science…
    Elle va disparaitre.
    Ce monde courre a sa propre perte par des malades mentaux addictés au pognon.
    Qu’il en soit ainsi…car ensuite la planéte se chargera de tout refaire,
    a partir des pourritures fermentées laissées par des Pourritures…

    Et le cycle recommencera.

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