Culture : Comment vivre sans pétrole et sans gaz. Les vieux métiers

Source L’ArchiPelle

En Ariège se niche un village inoublié… Un village d’antan mais bien vivant où les métiers et outils d’autrefois reprennent une place de choix. Ils lèvent le voile sur les gestes et méthodes d’une époque révolue et ce bien avant l’arrivée du pétrole et du gaz. Plus de 5000 outils et objets anciens nous aident à comprendre comment étaient réalisés et mis en oeuvre tous les besoins de nos ancêtres.

Véritable livre vivant d’histoire, les Forges de Pyrène plongent le visiteur dans l’univers des XIXe et XXe siècles, à travers des ateliers vivants, les gestes d’antan et la vie des artisans. Vous serez d’ailleurs accueillis, selon l’ouverture de leurs échoppes, par nos artisans – animateurs: l’atelier du forgeron, le sabotier, le four à pain, le maître verrier, l’atelier d’écriture sans oublier dans la rivière « Scios », l’orpailleur en été.
Pour retrouver Les forges de Pyrène : https://www.forges-de-pyrene.com/ https://www.facebook.com/forges.de.py…

One comment

  • Cela me rappelle les métiers d’autrefois (60-70 ans) dans mon village : le forgeron-maréchal ferrant-ferronnier (il avait confectionné un beau lustre de fer pour sa salle de séjour), le réparateur de vélos, le bourrelier (réparateur de tout ce qui est cuir), le cordonnier, le bouilleur de cru (saisonnier bien entendu), les menuisiers, le boucher, le charcutier, le marchand de volailles prêtes à cuire, qui vendait aussi des œufs, des légumes, des fruits de mer*, et le boulanger bien sûr ! Dans un village à côté il y avait aussi un potier. Il est vrai qu’à l’époque, si on n’était pas en autarcie, les liens avec l’extérieur étaient peu nombreux. Cela expliquait que si mariages il y avait, c’était dans un rayon de 5 ou 6 kilomètres au maximum ! Et pour aller « à la ville », on empruntait le vieil autocar Chausson, qui passait dans chaque village : pour parcourir les 20 Km à vol d’oiseau, il fallait bien deux heures, d’autant que la petite route au ras d’un fleuve serpentant n’incitait pas aux excès de vitesse.
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    * Oui, des fruits de mer : La Rochelle n’était qu’à 60 Km, Les grands-parents du marchand y allaient bien plus tôt une ou deux fois par semaine avec une petite carriole traînée par des chiens.