Les alternatives au tabac en cas de crise majeure
Cet article de Benji est sortit des archives du blog, la censure/doxa ne l’acceptant pas, il a sa place dans les « Interdits »
Que cela soit dû à un arrêt de l’approvisionnement des débitants suite à un problème important ou par souci d’économie, nombre de fumeurs aimeraient rester des fumeurs, les addictions ont la peau dure et il est souvent difficile de s’en débarrasser. La meilleure solution est bien évidement la plus logique, celle d’arrêter de fumer, mais certains ne peuvent se passer de tabac, et cela même si « fumer peut nuire gravement à la santé » (on se devait de le rappeler). L’article qui suit quand à lui est là à titre informatif, il n’est pas proposé pour vous inciter de quelque manière que ce soit à produire vous-même ou à faire perdre de l’argent au gouvernement.
Une question somme toute légitime se pose donc: comment faire s’il n’y avait plus de tabac un jour? Et plusieurs solutions se présentent à nous:
Faire pousser son propre tabac:
Une idée intéressante si on dispose d’un endroit adéquate pour la plantation de cette plante, mais malheureusement illégal.
Jusqu’en 1995, l’État français siège au conseil d’administration de la Seita, qui détient le monopole national de fabrication et de distribution des produits du tabac. À partir de cette date, l’entreprise est privatisée et le monopole d’État est supprimé mais la commercialisation des cigarettes ne peut toujours être proposée à la vente uniquement que dans les débits de tabac. L’état quand à lui continue d’encaisser une fortune grâce aux taxes sur le produit fini. (Infos surWikipedia).
De ce fait, chaque fumeur produisant son propre tabac ferait perdre de l’argent à une entreprise privée, mais également au gouvernement, et vous savez bien qu’ils ne sont pas très conciliants quand il s’agit de l’argent qu’ils perdent…. La case prison n’étant pas des plus intéressante, autant éviter cette alternative.
Faire pousser de l’herbe qui fait rire :
Une solution qui se contente d’une ampoule, la culture de la moquette, autrement appelée « herbe qui fait rire ». Ici aussi, sa culture et son ramassage peuvent valoir en séjour dans une grande maisonnette pas très chouette comme les Baumettes dans laquelle se ramassent des savonnettes. Nombre de plantes considérées comme étant des drogues douces sont donc interdites, on peut citer dans le lot le cannabis (marijuana et haschich), le pavot (opium et dérivés comme l’héroïne), la coca (cocaïne et crack). Pour info, il ne s’agit pas des seules plantes interdites par la législation française, une liste étant disponible ici.
La cigarette électronique:
De nos jours, tout pointe vers la technologie et l’utilisation de batteries: les loisirs, les gadgets, le sexe, et même la cigarette! Pour entretenir son addiction sans pour autant se ruiner en cigarettes, celle solution est donc intéressante et légale, mais le coût final peut en refroidir plus d’un si un stock doit être réalisé. En comptant une moyenne de 2 cartouches par trimestre ainsi que de trois recharges par semaine, on avoisine les 360 euros pour une année, une fortune dont ne dispose pas tout le monde. Il est à prendre également en compte que la batterie de la cigarette doit être rechargée relativement souvent, ce qui là aussi, peut s’avérer problématique suivant la situation dans laquelle vous vous trouverez.
Reste les autres alternatives…
Reste donc à se rabattre sur les véritables alternatives, légales, pas très chères (voire gratuites) et contre lesquelles un gouvernement ne pourra pas faire grand chose… De plus, les végétaux que vous fumerez seront moins nocifs que le tabac traditionnel au vu de tous les additifs qui y sont ajoutés.
Je citerais ici une mise en garde justifiée trouvée un site au cours de mes recherches dans le domaine:
Ne choisissez pas n’importe quelle plante qui peut être toxique. De toute façon, n’abusez pas non plus des herbes inoffensives et n’avalez pas la fumée, car les plantes aromatiques, aspirées à hautes doses peuvent exciter, ou au contraire provoquer l’abattement, voire entraîner une intoxication. Exactement comme le vrai tabac qui est d’ailleurs classé parmi les plantes toxiques……
Ce même site nous présente un petit éventail des plantes qui peuvent être fumées:
- Des feuilles de noyer: âcre, corsé, légèrement enivrant;
- Des feuilles de fraisier: fin, doux, fruité;
- Des feuilles de cassis : délicieux;
- Des feuilles de menthe: le parfum est connu;
- Des feuilles d’origan ou de marjolaine: parfumé et tonique;
- Des feuilles d’eucalyptus: très bon quand on a la grippe ou le rhume.
- Des fleurs de tilleul: doux et calmant.
Un autre site propose cette longue liste de végétaux pouvant être fumés, mais n’ayant pas testé ceux-ci, je ne garanti pas non plus le plaisir ni l’efficacité de ces substituts, mais comme le rappelle à plusieurs reprises Allen Carr dans son livre dédié à l’arrêt de la cigarette: « le fumeur est prêt à fumer de la vieille corde pourrie plutôt que de se passer de sa béquille« .
Voici la liste en question:
Nous avons donc réalisé ici un petit tour des alternatives au tabac dit « classique », ce qui permettra aux plus drogués de continuer à l’être même si notre société ne nous permet plus de s’en procurer via les méthodes classiques.
Maintenant, comment fumer?
Je ne vais pas ici vous expliquer la méthode pour entretenir votre dépendance, vous savez très bien le faire par vous-même, mais vous indiquer comment profiter de votre récolte, quelle que soit la nature de celle-ci, car en cas de problème, il va bien falloir confectionner la-dite cigarette, avec du papier à rouler qui lui aussi peut vous manquer un jour! Un annuaire téléphonique accompagné d’un bâton de colle ne faisant pas l’affaire, il va falloir se tourner vers une méthode plus traditionnelle: rouler les feuilles pour obtenir des cigares, ce qui n’est pas donné à tout le monde, ni très évident suivant la plante choisie (taille des feuilles).
Au pire, ma méthode dite de la « pipe à eau » reste la dernière véritable alternative, certains connaissant cet ustensile sous le nom de « bong »… Une méthode avec mises en gardes est disponible ici.
Au final…
Au final, le mieux étant d’arrêter, fumer n’est de toute manière pas une bonne chose ni pour soi-même, ni pour son entourage. Ces informations vous ont été données pour que les plus dépendant puissent continuer à calmer leurs nerfs même en cas d’impossibilité d’acheter du tabac via les moyens traditionnels.