La Madone du Donbass …

C’est loin l’Ukraine et pourtant toute les souffrances endurées par les ukrainiens sont connues de nos dirigeants, bien impliqués dans la déstabilisation aux côté des USA et leur soutien aux néo-nazis qui ont pris la tête du pays. La liste des morts s’allonge et cette guerre qui fait rage dans la partie de l’Ukraine qui veut rester russe, est une bombe à retardement si le conflit venait à s’étendre. Peut-être faut-il cela pour qu’enfin, les peuples occidentaux prennent conscience de l’horreur qui s’y déroule journellement et dont les médias taisent complaisamment, les vraies causes et responsabilités. Volti

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Source Erwann Castel (volontaire pour la Liberté) pour Alatawa

Fin juillet 2014, il y a 5 ans le Donbass vivait des moments intenses de son histoires, combats héroîques de Saur Moghila ou libération de Shartiorsk au cours de laquelle les groupes d’autodéfense se sont unis en milice unie, mais aussi des tragédies avec des bombardements terrestres et aériens ukrainiens criminels dirigés contre les populatrions civiles russes des républiques de Donetsk et Lugansk.

Ainsi, il y a 5 ans, le 27 juillet, un nouveau bombardement génocidaire  ukrainien frappait le cœur de la cité minière de Gorlovka, la troisième plus grande ville de la République Populaire de Donetsk (après Mariupol, aujourd’hui occupé par l’armée ukrainienne).

Au cours de ce bombardement ukrainien du 27 juillet 2014 dirigé depuis les postions d’artillerie de Gradov contre les quartiers résidentiels de la ville pourtant très éloignés du front militaire, 17 civils vont être massacrés et 43 autres blessés. Et pour confirmer qu’il ne s’agit pas d’une erreur de tir, les ukrops vont récidivé pendant plusieurs jours leur crime de guerre, élevant le nombre de leurs victimes à 27 tués et plus de 100 blessés.

Les photos de ce bombardements que les habitants choqués de cette cité martyre du Donbass ont partagé pour témoigner de l’horreur de cette guerre que le monde occidental persiste à vouloir ignorer (peut-être parce qu’elle a été initié par sa politique), ont été gravées dans les mémoires à jamais. 

Parmi ces images atroces, celle de Kristina serrant dans ses bras au delà de leurs morts son bébé Kira symbolise certainement toute l’horreur vécue par cette population du Donbass au seul motif qu’elle est identitairement russe et veut le rester. Ceux qui me lisent savent que depuis 6 ans, je ne verse pas facilement dans le voyeurisme pathétique, mais parfois il est malheureusement nécessaire dans cette société du spectacle où nous vivons de choquer les consciences endormies par la routine des plaisirs ou soucis artificiels d’un consumérisme égocentrique.

Ce 27 juillet, la communauté de Gorlovka s’est retrouvée par milliers pour se recueillir autour du monument commémorant ce massacre ukrainien perpétré au cœur de leur cité. Pour ces femmes et ces hommes comme pour l’entière majorité du monde russe, la simple évocation d’un retour sous statut spécial des républiques du Donbass au sein d’une Ukraine qui a décoré comme tant d’autres les assassins du 27 juillet 2014 ressemble à une poignée de sel jetée sur une plaie qui ne refermera qu’après que victoire et justice leur soient rendues.

Aujourd’hui encore il est difficile de supporter cette vision de Kira et sa jeune maman Kristina dont le tee-shirt maculé de leur sang et marqué « Paris » semble être un message adressés aux peuples de cette Europe occidentale dont les gouvernements, en initiant le coup d’Etat du Maïdan avec l’aide des paramilitaires néo-nazis bandéristes, ont ouvert une boite de Pandore dont ce conflit du Donbass n’est probablement que la première bataille d’une nouvelle guerre européenne.


Dans le Donbass, et dans l’indifférence générale, environ 20 000 personnes ont déjà trouvé la mort dans cette guerre venue d’un autre âge ensanglanter l’Europe uniquement pour alimenter la rapacité d’une ploutocratie mondialiste qui veut mettre à genoux la Russie et ses alliés.

Aux yeux de ces vampires occidentaux, les martyrs de Kristina et Kira, de leurs milliers de compatriotes, tout comme ceux , yéménites, syriens etc… « en valent la peine » comme le déclaraient Madeleine Albright à propos des 500 000 enfants irakiens tués par le blocus et les bombes occidentales, mais pour nous autres ces victimes scellent par leur sang innocent notre détermination à jamais nous soumettre à l’esclavage du monde moderne et abandonner nos traditions et libertés sur l’autel de sa marchandise aliénatoire.

Ne rien oublier, ne jamais pardonner !

Erwan Castel