La dernière vidéo de Rémi Gaillard: L214
Benji en Juin 2016 nous proposait…….
Rémi Gaillard est connu pour être « celui qui est devenu n’importe qui en faisant n’importe quoi », ayant fait les 400 coups, voire plus, ayant multiplié les gags parfois un peu lourds, le tout dans le simple but de faire rire, car nous avons toujours besoin de rire.
Le revoilà dans une nouvelle vidéo qui mérite d’être médiatisée, pour des raisons assez particulières…
Attention: cette vidéo ne fait pas dans l’humour, mais montre des images violentes pouvant choquer les esprits les plus sensibles.
Rémi Gaillard fait donc sont retour dans cette vidéo, mais pas pour tenter de nous faire rire, mais pour nous montrer la réalité de certains abattoirs, avec des conditions d’abattages atroces et la souffrance de chaque animal.
Reste à savoir qui aura le courage de voir ces images, ou sinon, de revoir à la baisse sa consommation de viande…
L’association L214 a diffusé de nouvelles images insoutenables, cette fois dans les abattoirs de Pézenas et du Mercantour, mettant en cause «la défaillance des services de l’Etat». Elle lance une pétition pour une alternative aux protéines animales dans les cantines.
Abattoirs : rien ne change, selon de nouvelles images choc Décidément, rien ne semble changer dans les abattoirs français. Malgré les vidéos atroces diffusées ces derniers mois par les associations de défense de la cause animale, malgré les promesses du ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll. L’association L214 a en effet dévoilé ce mercredi sur le site du Monde de nouvelles images, tout aussi insoutenables – voire plus – que les précédentes.
Cette fois-ci, ce sont les abattoirs de Pézenas (Hérault) et du Mercantour (à Puget-Théniers, dans les Alpes-Maritimes) qui sont mis en cause.A Pézenas, les images tournées entre novembre 2015 et mai 2016 montrent notamment, selon les termes du communiqué de presse de L214, des chevaux «tirés illégalement au treuil pour les faire entrer dans le box d’abattage et des étourdissements de chevaux ratés» et «des cochons mal électrocutés avec du matériel inadapté». Lors de «l’abattage rituel» des moutons et des bovins, «la plupart des moutons sont suspendus encore conscients en cours de saignée ; un mouton reçoit un coup de couteau dans l’œil avant d’être égorgé ; les bovins sont saignés sans étourdissement, par cisaillement, et le sacrificateur revient découper dans la gorge des animaux conscients».
Pourtant, s’indigne l’association, «le 17 mai dernier, le député de l’Hérault Elie Aboud (LR), s’était rendu à l’abattoir de Pézenas» dans le cadre de la Commission d’enquête parlementaire lancée en avril dernier. «Il n’avait alors relevé « aucun dysfonctionnement » dans l’abattoir. Le député n’avait pas souhaité voir l’abattage sans étourdissement des moutons.
Avait-il vu l’utilisation du treuil pour les chevaux ? Les dispositifs d’étourdissement pour les cochons ? Les pratiques d’abattage rituel des bovins ?» questionne L214.
Source et suite sur Liberation.fr
Mais cela va-t-il changer quoi que ce soit? J’apprécie que des médias comme Libération montrent la réalité et relaie ce genre de vidéo, mais ceux ayant vu la vidéo vont-ils réduire leur consommation de viande pour autant?
Dans un article de 2014, le Docteur Laurent Chevallier expliquait que nous pouvions nous passer de viande, alors, qu’attendons-nous? Le docteur Laurent Chevallier est médecin nutritionniste. Attaché au CHU de Montpellier, il dirige le pôle « Nutrition » de plusieurs cliniques. Il est l’auteur de Je maigris sain, je mange bien. Le régime du chasseur-cueilleur du XXIème siècle (Fayard, 2011) et de Maigrir sans lutter, son dernier ouvrage (Fayard, 2014).
Un dossier en partenariat avec l’émission La Quotidienne de France 5.
Peut-on se passer de viande et avoir une alimentation équilibrée ?
Très clairement, oui. Certains éléments que l’on trouve dans la viande, comme le fer ou les protéines, peuvent être apportés par d’autres aliments. Les protéines, qui contiennent les acides aminés nécessaires à l’organisme, se retrouvent dans tous les produits animaliers, comme les œufs, les laitages, le poisson.
De même, la vitamine B12, tout à fait essentielle pour la fabrication des globules rouges dans le sang, et dont nous n’avons besoin qu’en petite quantité car elle est réabsorbée et recyclée par les intestins, est également présente dans les produits animaliers. Quant au fer, on le trouve aussi dans les poissons.
Donc, sur un plan strictement nutritionnel, il n’y a aucun souci, on peut tout à fait se priver de viande !
Quels sont les aliments qui peuvent la remplacer dans nos menus ?
Elle peut être remplacée par une combinaison de végétaux, de légumes secs et de graminées. Pour un apport de protéines, les petits pois ou les lentilles sont des produits très intéressants.
Je recommande de prendre des légumes très cuits, avec des féculents, comme du riz par exemple. Il peut être judicieux, pour les végétariens, de prendre entre trois et cinq œufs par semaine, ainsi que deux fois du poisson. Si vous ne pouvez pas vous passer de viande, privilégiez les viandes bio et les plus maigres, comme le blanc de volaille, l’escalope de veau, du lapin…
Les viandes d’aujourd’hui, en raison des conditions d’élevage, contiennent énormément d’acides gras saturés, très néfastes.
Quels conseils donneriez-vous aux carnivores ?
Choisissez des petites portions ! Je préconise entre 100 et 400 grammes par semaine, avec le moins de matière grasse possible. Cela suffit largement. Mais l’on peut admettre que les adolescents en mangent un peu plus. Il faut tout de même laisser parler son instinct et ses goûts. Je ne conseillerai donc pas de devenir à tout prix des végétariens stricts, mais d’avoir des tendances végétariennes !
N’oubliez pas que nous sommes des omnivores. Nos ancêtres étaient des chasseurs-cueilleurs et carnivores opportunistes : ils ne consommaient qu’occasionnellement du petit gibier, comme des lièvres, quand ils parvenaient à en attraper !
Source: La vie