L’Angola interdit l’islam et détruit les mosquées

Dans le domaine des infos dont les médias parlent peu, après le JT de Papeete relayé ici, une autre info toujours concernant l’Islam, la religion du prophète a été tout simplement interdite en Angola avec destruction des mosquées à la clé! On aurait pût sur ce coup attendre une réaction de la part de pays comme les émirats ou le Qatar, mais sachant que des musulmans (certes radicaux) détruisent eux-même des mosquées, on ne doit plus s’étonner de rien non plus…

Mosquée


Un fait qui semble insolite mais qui est loin de l’être. Un pays africain qui interdit l’islam sur son territoire ! C’est un pays qui est à l’inverse du Sénégal sur les composantes religieuses. Au Sénégal, nous avons 95% de musulmans et 5% de chrétiens. Et dans ce pays africain, environ 95% de la population est chrétienne, un quart appartient aux églises protestantes fondées pendant la période coloniale, surtout à l’Église évangélique congrégationnelle. Et ce sont ces données qui poussent les autorités de ce pays à interdire la religion musulmane qu’ils considèrent comme une secte.

Au début du mois d’octobre 2013, les musulmans particulièrement en majorité des Guinéens vivant à Luanda dans la commune de Viana Zango ont eu la mauvaise surprise de voir le minaret de leur mosquée démontée en pièces au motif que celui-ci était mal fait et monté sans autorisation. Le jeudi 03 octobre, au petit matin, les autorités angolaises ont décidé de détruire la mosquée de Zango situé dans la commune urbaine de Viana km 17.Le gouverneur de la ville de Luanda Bento a annoncé dans une radio de la place que les musulmans radicaux ne sont pas les bienvenus en Angola et le gouvernement angolais n’est pas prêt pour la légalisation des mosquées en Angola.

Et avant-hier, mardi 19 novembre, c’est la ministre de la Culture de ce pays qui montre la radicalisation du pays face à l’islam. La ministre de la Culture, Rosa Cruz e Silva a déclaré : « En ce qui concerne l’islam, dont le processus de légalisation n’a pas été approuvé par le ministère de la Justice et Droits de l’Homme, leurs mosquées seront fermées jusqu’à nouvel ordre ».

Il faut noter aussi le Gouvernement angolais a promis de faire de la destruction des mosquées une priorité. Les deux seules mosquées qui se trouvent à Luanda ont déjà reçu un document d’avertissement de l’administration de Viana signé par le maire de la commune de Viana José Moreno.

Source: kabyles.net

Interdire cette religion n’est pas non plus la meilleure des choses, en réduire les extrêmes en est une autre, surement plus intelligent, comme le fait d’interdire les mouvements religieux trop radicalisés (voire les sectes). D’ailleurs, pour rajouter une info sur le sujet:

La burqa devant la cours européenne des droits de l’homme

Pour la première fois, une affaire va être plaidée devant la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH) sur la question du voile intégral dans l’espace public. Une jeune française musulmane assigne la France pour la loi sur la burqa entrée en vigueur le 11 avril 2011. L’audience aura lieu le 27 novembre devant la Grande Chambre de la Cour composée de 17 juges.

Votée en octobre 2010 et appliquée six mois plus tard, la loi française interdit de dissimuler son visage dans l’espace public. Trois précédentes requêtes sur cette loi avaient été déclarées irrecevables mais cette fois-ci ce n’est pas le cas : pour la première fois un pays est attaqué devant la Cour de Strasbourg pour cette question.

Selon la plaignante, la France a violésix articlesde la Convention européenne des Droits de l’Homme (les articles 3, 8, 9, 10, 11 et 14). Elle affirme que la loi crée un risque de sanctions, de harcèlement et de
discrimination. C’est un non-respect de la vie privée et familiale.
Une violation du droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Une violation du droit à la liberté d’expression, et du droit à la liberté de réunion et d’association.
C’est enfin une discrimination fondée sur le sexe, la religion et l’origine ethnique. Ces arguments seront soulevés par son défenseur, un avocat britannique de Birmingham.

Le gouvernement français répond que la requête a été déposée à la Cour le jour-même de l’entrée en vigueur de la loi, et souligne que la jeune femme n’avait été à ce moment-là ni contrôlée ni sanctionnée par une amende. Dans cette procédure très juridique, la France va discuter de la notion de victime mais d’abord contester la recevabilité de la demande. La Belgique qui avait adopté une loi semblable se joint à la France dans cette affaire.

Source: France info

Pour rappel, il ne s’agit pas d’Islam dans ce dernier article mais de salafisme, un courant radical de l’Islam qui n’englobe pas l’ensemble des musulmans comme on pourrait nous le faire croire avec l’Islam de France, grande institution qui favorise plus les amalgames qu’autre chose… Pas d’amalgames, pas de condamnations inutiles.

Il y a parfois des justes milieux auxquels il faut parfois s’intéresser…