Des abattoirs de chiens et de chats en France ..

Quelle misère de voir ça, alors que la stérilisation serait plus efficace. Il faut interdire le commerce dans les animaleries et entre particuliers, de même que certains élevages sordides, où les pauvres chiennes mettent bas tous les six mois. Une surveillance drastique de ce qu’il reste de nos frontières, pour éviter le trafic des animaux avec certains pays de l’Est, éviterait aussi ce recours au massacre. Partagez ! Volti

******

Source One Voice via Paul

Des dizaines de milliers de chiens, des centaines de milliers de chats y sont tués. Leurs cadavres iront à l’équarrissage. Au terme d’une vie plus ou moins longue, ils ont été abandonnés, jetés au rebut après avoir été consommés…

L’euthanasie. Pas celle qui se pratique par amour, pour soulager, non. Celle qui est un acte commercial ou un acte rendu obligatoire, fait à contrecœur parce qu’il n’y a pas d’alternative… Cette euthanasie qui n’a pour seule raison d’être que l’aveuglement, la désinformation, l’esprit consumériste. Cette euthanasie est insupportable ! Elle se pratique en masse, dans des proportions dépassant les pires scénarios. Chaque année, des dizaines de milliers de chiens, des centaines de milliers de chats, sont oubliés, jetés puis tués parce qu’on les a fait naître, parce qu’ils ne sont plus utiles, parce qu’ils encombrent, parce qu’on les a «cassés» avec des pratiques suffisamment traumatisantes pour rendre impossible la vie avec eux, parce qu’ils ne sont pas à la hauteur de ce qui avait été imaginé…

Ce massacre a pour théâtre les cabinets vétérinaires pratiquant l’euthanasie dite de «complaisance», les refuges débordés qui se résignent au sacrifice parce qu’ils n’ont pas d’autre choix et sont déjà en sureffectif, et puis les fourrières commerciales, celles qui en ont fait leur fond de commerce…

Chaque semaine, dans certains refuges et plus souvent dans les fourrières, il y a les jours d’abattage. Ces jours-là, les animaux sont tués à la chaîne, leurs dépouilles emportées par des véhicules utilitaires, remplissant de grands congélateurs… Imaginez les chatteries, le sol jonché de cadavres, les chats tués les uns après les autres par une piqûre intracardiaque — geste hautement technique pour être efficace — car les anesthésies préalables coûtent trop cher. Et puis il y a aussi les euthanasies «maison». Pour éviter les frais. Un massacre de masse, ni plus, ni moins.

Contre cette pratique cruelle, les solutions à mettre en œuvre sont pourtant aussi simples que ses causes sont futiles.

À l’origine des abandons, il y a souvent de gros malentendus qui engendrent une impossibilité de vivre ensemble et résultent en des traumatismes parfois graves. C’est ce qu’a notamment pointé du doigt notre enquête dans les clubs canins. Pour une vie harmonieuse avec les compagnons animaux, One Voice a donc lancé une campagne Compagnonnage dont les conférences sur les chiens et les chats sont déjà un succès depuis deux ans !

Mais ce qui vient aussi inonder les refuges, c’est la surpopulation engendrée par des portées inopinées, répétées, irresponsables… Rendre la stérilisation obligatoire, c’est éviter des euthanasies en masse et un commerce illicite parallèle. Nos compagnons ne sont pas des biens de consommation !

Et pour que chiens et chats soient enfin correctement protégés, signez et diffusez la pétition «Chiens et chats : notre famille»

One Voice

6 comments

  • Laurence

    Volti, quelle horreur! On le sait et on n’y pense pas. Ce monde, notre société sont vraiment affreux.

  • Graine de Piaf

    C’est vrai Volti, je n’en avais jamais entendu parler, sauf en ce qui les concerne dans d’autres pays notamment asiatiques.
    Je me souviens lors d’un voyage en Italie, nous avions décidé d’aller au cinéma mon mari et moi, et là horreur, nous sommes tombés au moment ou sur le film – un documentaire me semble-t-il, on exécutait des chiens pour les manger, c’était un abattoir, et je vois encore la souffrance dans les yeux de celui qui était attaché couché par terre les pattes avant liées derrière le dos, lui cassant ainsi les clavicules. Nous sommes ressortis aussitôt avec une envie de vomir terrible, ces images n’ont cessé de me hanter depuis et cela fait environ plus de 50ans !!

    L’humain est vraiment d’une cruauté sans nom…